AU THÉÂTRE NICOLE LORAUX - 45 rue d’Ulm, 75005.
Texte et mise en scène : Erin Lamandé
Entrée gratuite, sur réservation : https://my.weezevent.com/poupee

Selon toi, si on remplace toutes les parties d’un objet au fil du temps, pièce par pièce, est-ce qu’il reste le même ?
Poupée (du latin pupa, « petite fille ») : 1. Figurine de forme humaine servant de jouet d’enfant, d’ornement ou de décoration. 2. Familier. Jeune femme, jeune fille.
Un jour, quelque chose s’est rompu en moi. Ce jour-là je ne suis pas morte.

Relecture libre du mythe antique des Parques, « Poupée » explore la violence inhérente au conditionnement à la féminité, tel qu’il s’inscrit dès l’enfance dans le corps et la psyché. Le corps et la parole, dans leur tension comme dans leur complémentarité, deviennent alors les supports d’une lutte entre incarnation et détachement que traversent les personnages.

AU THÉÂTRE NICOLE LORAUX - 45 rue d’Ulm, 75005.
Adaptation de l’Acte II de Casse-Noisette
Mise en scène et chorégraphie : Maïlys Egloff
Entrée gratuite, sur réservation

Au pays des Sucreries, Clara découvre, émerveillée, un univers où les songes prennent vie.
Entre les friandises et les poupées, le monde de l’enfance devient ballet.
Guidée par le pantin de bois devenu prince charmant, la jeune héroïne est accueillie par la Reine des Fleurs qui organise un bal en son honneur. Les douceurs du monde entier défilent et dansent devant Clara.
Fascinée par leur langage, la jeune fille brûle d’envie de se joindre à elles dans la joie des festivités.
Dans un univers où la danse exprime l’être, trouvera-t-elle des esquisses d’elle-même parmi cette multitude d’inspirations ?
Portée par la partition étincelante et chatoyante de Tchaïkovski, la découverte du monde invite à la découverte de soi.
En imitant les gestes des autres, Clara cherche peu à peu sa propre variation.
En quête de son identité, parviendra-t-elle à se trouver ?

AU THÉÂTRE NICOLE LORAUX - 45 rue d’Ulm, 75005.
Mise en scène : Méryl Vourch
Entrée gratuite, sur réservation : https://my.weezevent.com/alice-et-lewis

Le spectacle s’inspire de la relation entre Lewis Carroll et Alice Liddell, une jeune fille de sept ans qui lui servit de muse. Le texte est constitué à partir des deux ouvrages emblématiques de Carroll – Alice au Pays des Merveilles et De l’autre côté du miroir – et d’extraits issus de ses écrits personnels. On y suit Alice, plongée dans un univers cauchemardesque peuplé de figures masculines menaçantes. Elle rencontre aussi une femme-marionnette manipulée par Lewis, reflet terrifiant de ce qu’Alice pourrait devenir si elle restait captive de l’écrivain. Elle tente de lui échapper, de se réveiller, mais ses efforts restent vains. Le rêve devient alors un terrain de confrontation et de malentendus. Mais pour Alice, c’est avant tout une traversée initiatique. Dans ce royaume onirique aux lois absurdes, toute action semble incohérente et privée de sens, renforçant le caractère déroutant du lieu. Le langage y est fragmenté : les mots perdent leur valeur, les choses ne répondent plus à leur nom, et le sens se délite dans un brouillard de non-sens et d’images mêlées. Tous ceux qui peuplent ce rêve luttent pour s’exprimer, pris dans des bégaiements ou une angoisse linguistique persistante.

AU THÉÂTRE NICOLE LORAUX - 45 rue d’Ulm, 75005.
Texte et mise en scène : Camille Michel
Entrée gratuite, sur réservation : https://linktr.ee/compagniedesas

Laura fait partie d’un collectif d’artivistes qui mêle art et engagement politique pour alerter sur l’urgence climatique. Leur nouvelle cible : le projet EACOP, un immense projet de forage pétrolier en Afrique. Mais face à l’attentisme politique et aux limites des actions artistiques pacifiques, les tensions montent. Laura, en plein doute et en proie au burn-out militant, s’interroge sur l’efficacité de son groupe : ne faudrait-il pas frapper plus fort, plus directement ? À travers le parcours de Laura et de son collectif, la pièce interroge la force de l’art comme outil de résistance, la notion subjective de violence et la frontière entre engagement et sacrifice. Pouvons-nous nous contenter de danser à la catastrophe ?

AU THÉÂTRE NICOLE LORAUX - 45 rue d’Ulm, 75005.
Mise en scène et dramaturgie : Margot Papas
L’entrée est gratuite sur réservation : https://my.weezevent.com/narcisse-3

Pourquoi, Narcisse, tenter en vain d’attraper ton image fuyante ?
Ce n’est pas par vanité. Le geste de Narcisse est celui du désespéré qui tente en vain de s’emparer de lui-même.
Ce n’est pas par vanité. Le geste de Narcisse est celui du désespéré qui tente en vain de s’emparer de lui-même.
Pourquoi tenter en vain d’attraper ton image fuyante ? Elle n’est que douleur pour un être qui, comme toi, a trop fui.
Narcisse se cherche, que trouvera-t-il ?
Le mythe de Narcisse n’est pas celui d’un être superficiel s’admirant, c’est celui d’un corps à corps. Corps à corps de soi à soi.

AU THÉÂTRE NICOLE LORAUX - 45 rue d’Ulm, 75005.
Texte et mise en scène : Vincent Cipriani
L’entrée est libre et gratuite sur réservation : https://my.weezevent.com/faim-de-mots

Pure fantaisie sans queue ni tête, Faim de Mots est une plongée au cœur d’un huis-clos complètement burlesque, donnant à voir une quête de sens... qui n’a aucun sens.
Tout part du mystérieux silence d’une jeune fille qui, on ne sait pas pourquoi, ne parle pas. Deux personnages s’entêtent à vouloir la faire parler, par tous les moyens, même (et surtout...) les moins lucides. N’y parvenant pas, ils font appel à un Écrivain (quoi de mieux qu’un écrivain pour parler des mots ?). Mais cet Écrivain est un peu étrange, et le résultat n’est pas très concluant. Arrive alors une Professoresse, qui, par sa rigueur méthodologique, est convaincue d’avoir trouvé la solution. Les avis et les égos s’opposent, si bien que le problème de la jeune fille reste entier. À moins d’être pris par une inspiration soudaine...

AU THÉÂTRE NICOLE LORAUX - 45 rue d’Ulm, 75005.
Mise en scène et dramaturgie : Lévana Bordas
L’entrée est gratuite sur réservation : https://my.weezevent.com/spleen-dun-reveur

Faire une pause du monde. Qui ne le voudrait pas ? Lorsque les conflits entre les Bitules de Rotrarque, les Nippos de Pommédé et les Ouménés de Bonnada s’exacerbent, le rêveur se retrouve pris dans les rouages du monde qui le submergent. Pour fuir la réalité, c’est le rêve qu’il choisit. La nuit porte conseil dit-on. Se dessinent alors des tableaux hauts en couleurs à l’image de ses joies, mais aussi de ses peurs. Partagé entre le devoir et le désir d’une vie en beau, il fait face à lui-même et au silence des générations précédentes. Réapparaissent alors les poèmes de son enfance, de Baudelaire à Prévert, ces mots du passé qui aujourd’hui se superposent à sa propre histoire et l’aident à sortir de l’oubli.
C’est dans le rêve que se font les correspondances, les associations, c’est dans le rêve que parfois tout s’éclaire. N’y a-t-il rien de plus réel que l’imaginaire ?

AU THÉÂTRE NICOLE LORAUX - 45 rue d’Ulm, 75005.
Mise en scène : Thomas Médioni
Entrée gratuite et réservation sur : https://my.weezevent.com/musique-nouvelle

Musique Nouvelle invite les spectateur.ices à un face-à-face entre deux monuments de la musique moderne : Arnold Schönberg et Igor Stravinsky. En revisitant La Nuit transfigurée et L’Oiseau de feu, œuvres emblématiques, à travers la danse, le théâtre et la performance, le spectacle explore les tensions, les rêves et les visions de ces deux compositeurs qui ont bouleversé la musique classique.
Attachée aux possibles résonances contemporaines avec notre époque et inspirée par les réflexions d’Adorno, Musique Nouvelle interroge la place de la musique nouvelle aujourd’hui, dans une époque, où de nouveaux genres musicaux ne cessent d’émerger comme le rap, la techno ou l’électro. À l’ère des « nouvelles musiques », que peut encore nous dire la musique classique moderne, de quoi peut-elle être la messagère ?

AU THÉÂTRE NICOLE LORAUX - 45 rue d’Ulm, 75005.
Texte : Ludwig Hruza
Mise en scène : Ludwig Hruza et Loman Masméjean
Réservations : https://forms.gle/zvKiXvBxonn1zC6s9

Qu’est-ce que c’est, un·e physicien·ne théoricien·ne  ? Est-ce qu’ils se sentent utiles  ? Comment vivent-ils leur rapport aux autres  ? Et leur quotidien ?
Le spectacle Entretiens entre physiciens répond à ces questions, à partir d’entretiens réalisés l’été dernier avec deux chercheurs en physique théorique à l’ENS. Sur scène, ces entretiens complétés par des scènes fictives sont rejoués par des comédiens qui sont eux-mêmes des scientifiques.

AU THÉÂTRE NICOLE LORAUX - 45 rue d’Ulm, 75005.
de Romain Gary
Adaptation et mise en scène : Eulalie Uguen
Réservation : https://my.weezevent.com/desobeir-ou-educaion-europeenne-adapte-de-romain-gary

"Dans la cachette, il y a Dobranski qui récite des poèmes,
Ania qui ne parle plus,
Lvova qui continue de rire,
Czerw qui jure,
Mina qui défie ses racines,
Jablonski qui rassure,
Zoska qui aime,
et il y a Janek, qui apprend.
Il y a ceux qui disent non, ceux qui refusent l’indifférence, ceux qui s’indignent et qui résistent. Il y a ceux qui se battent pour une humanité, perdue dans les bras de l’illusion et du mensonge. Il y a la jeunesse qui se dresse contre la barbarie, contre l’intolérance. Il y a les rossignols qui chantaient en 1943, qui chantent encore aujourd’hui. Les rossignols, garants de l’espoir, dont le combat refuse de mourir."